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Dopage et sanctions : l’importance de la bonne foi
Il s’agit d’une décision rendue par le tribunal de la FEI le 26 novembre 2024 concernant un cas de dopage de cheval et les sanctions associées.
Le cheval WIEJANDIE QUALITO, sous la responsabilité de la cavalière, a participé à un événement où il a testé positif à la triamcinolone acétonide, un corticostéroïde utilisé pour traiter les maladies orthopédiques. Cette substance figure sur la liste des substances interdites en compétition.
La FEI a informé la cavalière qu’elle avait enfreint les règles, en particulier les articles 2.1 et 2.2 du Code de conduite des substances contrôlées (médicaments).
En défense, la cavalière a expliqué que son cheval avait reçu une injection de 5 mg de triamcinolone acétonide administrée par un vétérinaire réputé, et cela hors compétition. Cette affirmation a été confirmée par une déclaration écrite datée du 9 août 2024. En outre, le vétérinaire ayant administré la substance a indiqué que le délai de retrait de la substance du corps du cheval pouvait varier, notamment lors de fuites autour des articulations. En outre, d’autres paramètres pouvaient faire varier le délai de retrait.
Le tribunal a pris en compte cette explication, reconnaissant que l’injection avait été administrée comme traitement médical, sous la supervision d’un vétérinaire de la FEI de bonne réputation. Il a donc estimé que la cavalière avait agi de bonne foi pour se conformer aux règles.
Cependant, le tribunal a condamné la cavalière à une amende de 1500 CHF pour cette violation.
