• Accueil
  • Code des courses : lutte anti-dopage et complément alimentaire

Code des courses : lutte anti-dopage et complément alimentaire

Par une décision du 4 juin 2024, les commissaires de France Galop sanctionnent lourdement l’entraîneur n’ayant pas respecté les dispositions du Code des courses au galop en ce qui concerne l’administration de compléments alimentaires le jour d’une course.

En effet, il ressort de la décision qu’un prélèvement biologique effectué par le Laboratoire des Courses Hippiques (LCH) avait conclu à la présence de METHYLSULFONYLMETHANE (MSM). A la suite d’une enquête, l’entraîneur avait confirmé que le hongre avait reçu deux compléments alimentaires de la marque ANIMA VITAL, en plus de son alimentation habituelle dont le MOBILITY MIX qui contient de la Glucosamine et du MSM.

L‘entraineur avait fait valoir ignorer que le MSM faisait désormais partie des substances soumises à un seuil maximal au sens de l’article 198 III du Code des courses au galop et que la fiche émise par la FNCH à ce sujet a été émise postérieurement à l’infraction.

Or, les commissaires jugent d’abord que l’entraineur « avait manqué de précaution et de vigilance avant de faire participer le hongre dans les courses publiques régies par le Code des courses au galop en lui donnant des compléments alimentaires tous les jours en addition de son alimentation habituelle, l’un des compléments contenant la substance positive en cause, étant observé que le fait de donner une substance autre que la nourriture normale le jour d’une course est prohibé par le Code des courses au galop« .

En outre, les commissaires de France Galop jugent que l’entraîneur engage sa responsabilité au vue de (i) la positivité du prélèvement biologique du cheval avant sa course, (ii) la présence de la MSM qui a des propriétés anti-inflammatoires et qui peut en conséquence être utilisé à des fins de dopage, (iii) de l’administration quotidienne du complément alimentaire contenant la substance et (iv) de l’absence de prise de précaution.

Enfin, les commissaires de France Galop prennent également en compter une autre décision très récente concernant un problème de traitement vétérinaires lors d’une course de juillet 2023.

Ce qui est reproché à l’entraîneur est une violation de son obligation de vigilance d’une part en ce qui concerne l’administration du complément alimentaire avant la course ainsi que l’administration d’un complément alimentaire contenant une substance positive.

Vous aimerez aussi

02/12/24

Intervention à un Colloque annuel du Conseil des chevaux des Hauts-de-France à l’hippodrome d’Arras le 25 novembre 2024

06/11/24

Retour sur le congrès de l’Institut du Droit Equin du 18 octobre 2024 

04/10/24

Normandy Horse MEET’UP du 26 et 27 septembre 2024