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Le dopage et l’établissement de preuve : responsabilité partagée entre le cavalier et l’entraîneur en matière de dopage

Le tribunal de la FEI a rendu plusieurs décisions durant le mois d’août 2024 concernant des affaires de dopage.

Dans cette décision du 30 août, il était question d’un cheval qui a été testé par un laboratoire et déclaré positif à une substance illégale durant une épreuve d’endurance.

Le cheval FAROON a pour cavalier responsable M. Jalam Singh Inder SINGH et pour entraineur M. Alhareth Mohamed Jaafar ABDULRAHIM. Durant la compétition, le cheval a fait l’objet d’un test durant l’événement et a été diagnostiqué positif à la strychnine.

Or, la strychnine est une substance interdite qui contracte involontairement les muscles, son usage est donc prohibé dans toute compétition.

Cette interdiction figure à l’article 2.1 du EADRS.

Sur le fondement de l’article du EADRS, le tribunal de la FEI a rendu le 30 août 2024 une décision condamnant le propriétaire responsable du cheval, Mr. Jalam Singh Inder SINGH à la disqualification des résultats et le retrait des gains sur le fondement des articles 9 et 10. 1.2 de les EADRs. Le cavalier et l’entraîneur ont toutefois réussi à prouver ne pas avoir commis de faute dans le cadre de ce résultat positif, les permettant de bénéficier de la procédure de transaction.

En effet, il a prouvé que la substance interdite provenait d’un complément alimentaire appelé « Endurance » produit par Equimed USA, lequel avait confirmé le retrait du complément alimentaire du marché pour cause de contamination et de présence de Strychnine.

En conséquence de quoi, M. ABDULRAHIM ainsi que M. SINGH ont pu bénéficier d’une procédure de transaction aux termes de laquelle il est établi que celui-ci n’avait pas commis de faute lui permettant de ne pas être suspendu.

La FEI maintient toutefois la disqualification et la perte de gains en concours.

Il semble intéressant d’établir une comparaison entre la sanction opposée au cavalier du cheval (M. Jalam Singh Inder SINGH) et l’entraîneur M. Alhareth Mohamed Jaafar ABDULRAHIM.

Ces deux décisions rendues mettent en avant l’égalité de responsabilité entre l’entraineur et le cavalier en matière de termes de sanctions.

Tribunal de la FEI, 30 août 2024

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