- Accueil
- Dopage en compétition et responsabilité atténuée pour une jeune cavalière
Dopage en compétition et responsabilité atténuée pour une jeune cavalière
Il s’agit d’une décision de la FEI rendue le 4 mai 2025 concernant les dopages lors des d’une compétition d’endurance
Il est question d‘un cheval RASHID qui avait pour jeune cavalière et avait participé à une compétition d’endurance.
Le cheval a été testé lors de la compétition et déclaré comme positif à l’actéonidé de triamcinolone. Ce dernier est un corticostéroïde utilisé comme agent anti-inflammatoire dans le traitement des maladies orthopédiques. Cet agent a été classé comme « substance médicamenteuse contrôlée » dans la liste des substances interdites pour les équidés de la FEI.
Quant à elle, la cavalière met en avant qu’elle est une jeune cavalière et sans formation antidopage, qu’elle n’avait aucun contrôle sur les soins, l’alimentation ou le traitement du cheval.
D’autant plus que le vétérinaire avait estimé que 51 jours suffisaient à éliminer la substance. La cavalière évoque également qu’elle avait agi de bonne foi et n’a pas cherché à masquer le traitement.
La FEI juge qu’il y a bel et bien une violation de l’article 2.1 du RCEC mais qu’aucune faute ou négligence n’a été retenue.
Elle retient que la cavalière n’avait pas d’intention dopante et l’âge et l’inexpérience de la cavalière dans le cadre de sa décision, ce qui est rare dans ce type d’affaire. La FEI considère que la jeune cavalière avait placé sa confiance dans son entraîneur, compte-tenu de son âge. C’est l’entraîneur qui était chargé de nourrir et soigner le cheval et non pas la cavalière. En effet, « nul n’est censé ignoré la loi ».
Elle reconnait également l’explication scientifique qui plaide la contamination.
La FEI condamne donc la cavalière à une amende de 1000 CHF et 500 CHF de frais d’analyse de l’échantillon et une suspension réduite de 4 mois.